Sous le règne de l'empereur Akbar, monarque sensible et passionné des arts, les cours des palais moghols accueillent de plus en plus de musiciens et poètes venus de Perse. La rencontre avec leurs pairs indiens donnera naissance à un genre musical et poétique nouveau.
L'ère moghole, porteuse d'un esprit d'ouverture, donna aux arts l'occasion de contredire la réalité d'une époque marquée par les guerres.
C'est à cette lignée d'esprits éclairés que se sentent appartenir le Maître Shujaat Husain Kahn et Ahmad. A travers toute la maîtrise de leurs arts traditionnels respectifs, hérités des courants mystiques soufis, ils apportent un message d'ouverture et de fraternité.
Ce voyage musical sera porté par les mélodies de sitar, les chants classiques et les poésies soufies du Maître Shujaat Husain Kahn tandis que Ahmad l'accompagnera avec des mélodies de Hang de par une approche très personnelle de cet instrument traditionnel.