Qualifié de "nu-exotica", ce grand orchestre franco-latino en mode crooner et aux accents vintage n’a rien d’un projet exotique, évitant soigneusement les postures nostalgiques. Mambo, cha cha cha, bolero… Republica Ideal de Acapulco est « un résumé de la musique latine telle que Carmen Miranda l'avait incarné avant-guerre, à une époque d'insouciance », explique la bio de ce E.P à pépites sonores, qui fleure bon les percussions caribéennes, les cuivres cubains et les crooners latins. Par moment, on jurerait que l’ombre de Benny Moré, le délicat "barbare du Mambo" cubain, plane sur cette République en effet idéale. Une relecture moderne et "caliente", plus qu’un flashback tiède des orchestres des années 50. Le producteur et gérant du Café de la Danse, Loïc Barrouk, a confié ce projet à Nicolas Repac, guitariste globe-trotter et compositeur impressionniste, et à la chanteuse-flûtiste cubaine Yaite Ramos, plus connue sous le nom de scène de la "Dame Blanche", siroteuse de cocktails de de hip hop, cumbia, dancehall etc. Une république musicale qui révolutionnent les casas de la musica.

—  Youri