Le chant de Liz McComb, de l’esclavage aux Invalides
Première Mondiale à Paris, Symphonic Spiritual Suite
Liz McComb & l’Orchestre de l’Opéra en plein air
dans la cour d’honneur de l’Hôtel National des Invalides.
Le monde s’apprête à commémorer les 400 ans de la déportation en Amérique, en 1619, du premier contingent d’esclaves africains. Leurs descendants, évangélisés, ont inventé un chant original, le « negro spiritual». Blues, gospel, jazz, soul, r’n’b, reggae, rock, rap…toutes ces musiques modernes en sont issues !
Pendant le même Grand Siècle, l’ouverture « à l’italienne » devient la « sinfonia » et le signe de distinction des élites européennes, enrichies par le commerce triangulaire. Ces musiques évoluent chacune dans son propre ghetto, sans presque jamais se croiser. Les deux termes de cette dialectique transatlantique fusionneront en une splendide apothéose dans la Grande Cour des Invalides, pour la clôture de la 18ème saison des « Opéras en plein air » qui ont invité la Diva Africaine-Américaine Liz McComb, pour une rencontre historique entre spiritual et symphonie, au fil des sublimes mélodies de George Gershwin, Jerome Kern, Duke Ellington…et Liz McComb… accompagnée par l’Orchestre Symphonique des Opéras en Plein Air sous la baguette de Nicolas Guiraud.
L’Opéra en Plein Air a proposé à Liz McComb de clore leur 18° Festival par la Création Mondiale aussi originale qu’inouïe d’une « Symphonic Spiritual Suite » avec leur orchestre symphonique managé par Anne Gravoin et dirigé par Nicolas Guiraud.
Dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel National des Invalides, comme au Château d’Haroué, il s’agira de la rencontre choc des deux musiques fondamentales, nées en même temps au Grand Siècle, mais qui se sont rarement croisées… celle inventée par les premiers esclaves africains débarqués en Virginie il y aura 400 ans et celle de la splendeur des élites européennes et des palais, fruit de la première mondialisation, qui transcenderont les termes de cette dialectique transatlantique dans ce tête à tête inédit.