Rasades de raki rock
Gaye Su Akyol
Hologram Imparatorlugu
(Glitterbeat Records)
Chants rebelles en pleine Turquie d'Erdogan, par une diva punk-rock qui donne un grand coup de latte aux répertoires et aux
bonnes manières, entre riffs psyché-rock pas du tout binaires et mélopées orientales. Une voix puissante qui ne se cache pas derrière cet Hologram.
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You Me At Six
Night People
(Infectious/PIAS)
Charges explosives pop-rock, mèches de guitares saturées et punk attitude, le combo anglais ne fait pas dans la dentelle mais la pyrotechnie sonore. Rock'n'roll les hommes de la nuit !
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Mustang Sallie
Sallie Ford
Soul Sick
(Vanguard/Universal)
Retour en solo de la pétroleuse de Portland, toujours partante quand il s'agit de sortir les guitares cinglantes et les synthés vintage pour ses incursions sans chichi dans le psyché-rock, alternant mélopées soul et gueulantes un rien rockab’.
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Effeuillage pop-rock
The XX
I see you
(Young Turks)
3ème album des pop-rock stars londoniennes, tisseurs de cocons de synthés et d'échos de guitares, pop songs minimalistes, com-plaintes mid-tempo, maousse mélanco, le trio de rêveurs jet-lagués épure encore le propos pour coller à l'essentiel. Trop forts, les XX Men.
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Fairy folk tales
Jesca Hoop
Memories are now
(Sub Pop/PIAS)
Nouvelles plongées intérieures de la fée de l'indie-folk, née dans une famille de Mormons mais pas du type à minauder quand il s'agit de s'épancher. Voix en suspension, au premier plan, à nu, habillée de dentelles de cordes acoustiques. Oupsss... She did it again.
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Orient-Occident
(Arts & Spectacles)
Pont virtuel entre deux mondes pour de délicats dialogues culturels, autour des répertoires traditionnels arménien, macédonien, bulgare et arabo-andalou, des cordes du violon de la virtuose française Aurore Voilqué à celles du cithare kanun de la musicienne grecque Eleftheria Daoultzi. Une magie née lors d'un concert des Rencontres Orient-Occident au Château Mercier, dirigé par le guitariste marocain Mahmoud Chouki.
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Transes tamasheq
Tinariwen
Elwan
(Wedge/PIAS)
Nouveau témoignage poignant des griots du "blues du désert". Un album cri du cœur, enregistré loin de leur dunes sahariennes de l'Adrar, à cheval entre nord Mali et sud algérien, mais dans un autre désert, celui de Joshua Tree en Californie, en compagnie de Matt Sweeney, Kurt Vile et Mark Lanegan. Mariage des guitares US et ishumar, de l'indie-folk et des transes tamasheq. Les Tinariwen évoquent un monde perdu et dessinent l'utopie de demain. Envoûtant.
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Electro-pop fessue
Tristesse Contemporaine
Stop & Start
(Record Makers)
Dernier volet de la trilogie psyché-pop et électro-cold du trio d’apatrides ins-tallés à Paris et mathématiciens des équations sonores à plein d'inconnues. Leur credo ? "Deux accords, un minimum d’instruments, un maximum de réverbe".
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Zouaves jazz-rock
Aquaserge
Laisse ça être
(Almost Musique/L'Autre Distribution)
Insurrections jazz-rock progressif et expérimentations psyché-pop de l'inclassable collectif toulousain, adepte des légos de musiques expérimentales mais populaires, des textes dada et des éloges du beau bizarre. Bluffant, une fois de plus.
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Half Japanese
Hear the lions roar
(Out On Fire Records)
Créé il y a 40 ans aux Etats-Unis par les frères Fair, adeptes du DIY et des montages sonores branlants, ce quintet post-punk et "art-rock" (c'est peu dire), ciseleur de son lo-fi, continue ses péré-grinations dans les expérimentations en tout genre, avec humour (il y est question d'attaque de sangsues géantes) et folie douce. Et même un glockenspiel !
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Contrebrassens
A l'ombre du cœur
(Yes Music/Grosso Modo Diffusion Warner Chappell)
Reprendre Brassens sans tomber dans les clichés, le faire revivre et oublier tout à la fois, c'est là le pari audacieux qu'a relevé de mains de fée la contrebassiste Pauline Dupuy. Qu'elles soient graves ou mutines, parfois espiègles, toujours délicates, l'artiste fait vibrer les cordes en s'attaquant au poète sétois, avec quelques arrangements plutôt "croquants " (Mickael Wookey au mellotron, wurlitzer, clavecin et piano-jouet).
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La griffe Garifuna
Aurelio
Darandi
(Real World Records)
Activiste culturel depuis 30 ans, Aurélio continue de faire entendre la voix des Garifunas - descendants des esclaves africains et du peuple indigène Arawak, vivant aujourd'hui en Amérique centrale (Honduras, Guatemala, Belize) et dans le Bronx -, menacés de silence radio dans le concert des musiques afro-caribéennes plus "commerciales". Apôtre de la Paranda, sorte de blues local joué à la guitare acoustique et rythmé par les tambours, Aurélio s'électrifie et nous électrise.
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Jerez Le Cam Quartet
Reflejos Migrantes
(Label Ouest/L'Autre Distribution)
Ces "reflets des migrations" est un voyage musical en première classe. Le compositeur et pianiste franco-argentin s'est entouré de talentueux compagnons de route sonores pour traverser compositions et arrangements aux frontières du tango, des musiques moldaves et roumaines. Un détachement de l'âme et du territoire qui se transpose en musique sans frontières, sublime et d'hiver(s).
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Ecurie électro
InFiné10 : Tomorrow
Sounds Better With You
(InFiné)
Pour fêter ses dix ans d'existence, le label spécialisé dans les musiques électroniques et les ovnis musicaux, à l'image de Machar Mar-Khalifé et Francesco Tristano (artiste luxembourgeois qui ouvrit le bal InFiné avec une reprise au piano de "Strings of Life" de Derrick May, mythique morceau de la scène de Detroit), sort une compilation pour le moins colorée, regroupant ses artistes maison, du duo familial guitare-violoncelle Pedro Soler & Gaspar Claus au maestro de l'electronica mexicain Murcof, sans oublier Rone, Aufgang et Bruce Brubaker.
Concert le 18 mars à la Gaîté Lyrique.
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Groove qui a la frite
DELV!S
Come my way
(Because Music)
C'est la nouvelle sensation groove de Belgique. Avec son mélange de cocottes funk, de mélopées soul et de touches drum'n'bass, l'imposant crooner à coffre-fort gonfle de beats dopants la recette du pot belge. Ça va pédaler sur les dancefloors !
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Inutile de fuir
(Casual Gabberz Records)
Compilation-manifeste du mouvement Gabber, qui déferla aux Pays-Bas dans les années 90, pour des transes de techno hardcore aux tempos à la taurine et "hakken" (pas de danse épileptiques et “duck faces” hystériques) endiablés. Un drôle de monde perdu.