Puiser dans le passé pour mieux transmettre et chanter l'imaginaire du présent. Se laisser transporter dans les récits d'une histoire qui nous entraîne dans les refuges d'un monde où le vivant et la beauté sont les forces de la nature. "Anahita" est une création musicale qui naît de la rencontre fertile de deux artistes franco-iraniennes, la mezzo-soprano Ariana Vafadari qui a composé la musique et Leili Anvar qui en a imaginé l’histoire et écrit les textes.
"Anahita", divinité iranienne des eaux, de la fécondité et de la sagesse, est une oeuvre profondément sensible et d'une actualité à fleur de peau.
L'histoire, inspirée de textes réunis dans «L’ Avesta» de Zarathoustra et empreints de sagesse et de spiritualité, est celle d'une jeune femme qui rêve du temps où son village était vert. Elle se réveille face aux arbres
qui meurent et sent son ventre vide. Elle traverse les déserts et les terres en feu et désespérée, elle prie la déesse dont elle porte le nom : Anahita. A travers ces prières adressées à Anahita, la volonté des deux auteures de la création est de retrouver la place du féminin dans le monde et de dénoncer au passage les souffrances de notre terre et de notre environnement vivant.
Mélange de langues avec des textes en persans, en français et en langue Avestique (la langue ancienne des zoroastriens), le voyage musical n'en est pas moins riche, car entourée de musiciens aux origines culturelles et musicales diverses, de la traditionnelle iranienne ou marocaine, au jazz, à la musique classique occidentale, Ariana Vafadari passe librement d’un univers à l’autre.
L'album "Anahita" sortira le 20 mars (le 6 mars en digitale) et un concert unique aura lieu le 8 mars dans le Théâtre Claude Lévi-Strauss au Musée du Quai Branly et qui pour l'occasion contera avec la présence de Fanny Ardant qui sera la narratrice et l’incarnation d’Anahita, femme et déesse.