Le Petit Bain
7 Port de la Gare (13ème)
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Coopérative culturelle et labo social créé sous la forme d'une barge flottante, Petit Bain propose une programmation éclectique et avant-gardiste, du hip-hop à l'électro-rock.
Voici les 5 concerts recommandés par Le Petit Bain :
11 novembre à 20h
Rock
Psychic Ills + Canari →
“De la musique moderne, des idéaux désuets.” Cette maxime de The Social Registry, excellent label indépendant de Brooklyn, semble taillée sur mesure pour Psychic Ills. Si ce quartet new-yorkais a digéré des références piochées dans trente années de psychédélisme, de krautrock et de post-rock au milieu de toutes les substances illicites que ses membres ont dû gober, il régurgite le tout dans un impressionnant fatras aux résonances profondément actuelles. Comme The Earlies dans un registre plus pop ou Animal Collective avec son travail sur la folk, Psychic Ills invente une musique psyché pour la génération du tout-numérique, son album se révélant une formidable odyssée de l’espace dans ces cervelles coupées du monde. Les guitares soniques planent au-dessus de rythmiques tribales, des voix tentent de percer la purée de pois du prog-rock (January Rain) et l’investissement dans les pédales de reverb est salement rentabilisé tout au long de cette vaste entreprise de chasse aux sorcières de la mode. » (Les Inrocks)
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Canari par ci, Canari par là, cet oiseau sexy-bizarre est un power trio spectaculaire qui pond des tubes underground, entre musique psychédélique populaire, soft rock à guitare et festival de transes tribales. Issu de la scène souterraine parisienne, Canari est d’abord un groupe live, qui joue dans la joie sans pression. Ses chansons naissent ainsi après des heures de jam sessions en répétition, enregistrées, éditées et augmentées, chantées en français, parfois en anglais et portugais.
14 novembre à 19h30
Electro Rock World
Jerusalem In My Heart + Good Luck In Death + Florian Abou Yehia →
Ghazi Moumneh et Charles-André Coderre, associés sous le nom de Jerusalem In My Heart, sont de retour avec un second album » If He Dies, If If If If If If « , construit et enregistré à cheval entre Montréal et Beirut. Avec, d’un côté, Moumneh délégué au travail de composition et, de l’autre, Coderre construisant des visuels en 16mm ainsi que des projections et installations live, le duo propose une expérience audio-visuelle à la fois immersive et performative.
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Derrière l’avatar ironico-prophétique de Good Luck In Death s’abritent le producteur électronique parisien Paul Régimbeau (Mondkopf, Extreme Precautions, Autrenoir, FOUDRE !) et l’artiste/performeur libanais Charbel Haber (moitié de The Bunny Tylers, improvisateur au sein du Johnny Kafta Anti-‐Vegetarian Orchestra, chanteur-‐guitariste des Scrambled Eggs et explorateur d’un nouveau psychédélisme pan-‐arabe avec les ensembles Malayeen et Orchestra Omar). Le duo se rencontre au printemps 2017 lorsqu’ils sont conviés à rejoindre le collectif de free-‐rock Oiseaux-‐Tempête pour leur tournée AL-‐’AN ! et une résidence préliminaire à l’Autre Canal à Nancy. Charbel et Paul commencent à improviser durant les pauses de la résidence, jusqu’à trouver un langage commun. Au début de l’été, ils enregistrent au studio Mer Noir à Paris les rushes de leur premier album.
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Guitariste et compositeur, Florian Abou Yehia réalise ses concept albums en mêlant enregistrements de chants traditionnels et religieux avec guitare électrique et autres instruments à cordes. Puisant dans les musiques du monde, du blues, du rock ou encore dans la musique contemporaine, les œuvres sonores de Florian Abou Yehia, parfois expérimentales, sont souvent accompagnées de vidéos, constituant une articulation importante dans sa quête incessante de mêler les arts plastiques avec la création musicale.
20 novembre à 19h30
Rock Pop
Grand Salon Volant : Houdini (ex Hurleurs) + Pauline Drand + Leila Adu + Christine Zayed + Gorda Ensemble →
Il y avait les Hurleurs, il y a maintenant Houdini. Plus qu’un hommage à l’illustre illusionniste, ce changement de nom est aussi un changement de cap. L’ancien groupe de rock français fait peau neuve. Toujours emmené par Jean-Charles Versari au chant, c’est avec de nouveaux musiciens (Sébastian Müller-Thür à la guitare électrique, Antoine Campredon à la basse, Théo Noël-Apperry à la batterie et Antoine Lombart au saxophone baryton) que le groupe remonte sur scène. Les textes et les sons sont toujours autant de pépites ciselées, remplies de vertiges, de noirceur et d’accalmie. La voix ténébreuse et claire de Jean-Charles Versari, reconnaissable entre toutes, nous plonge avec classe dans une contrée harmonieusement mélancolique. Les arrangements sont fidèles, mais plus appropriés, plus rocks. Houdini, c’est un peu la prolongation de Hurleurs plutôt que son ersatz.
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Pauline Drand est une chanteuse française qui développe depuis plusieurs années un rapport transversal à la chanson, en puisant ses élans tantôt dans la littérature, tantôt dans l’art. De ce point de vue, elle se démarque par sa personnalité et un style à part dans le vivier de la scène parisienne. Sa voix grave et lancinante qui lutte, son univers visuel de plus en plus affirmé nous fait peu à peu quitter l’image d’une chanteuse, pour celle d’une artiste. À l’automne 2018, elle présente son premier album Faits Bleus, dont le travail d’écriture, de composition et d’interprétation est unanimement salué par la presse et le public.
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Leila Adu est Néo-Zélandaise d’origine Ghanéenne résidant à New York. Elle prend autant à John Cage, Belà Bartok ou Dmitri Chostackovitch qu’à Tim Buckley, Joanna Newsom ou Nina Simone pour l’écriture de ses chansons : des pièces qui s’inscrivent dans une tradition de songwriting à la fois poétique et terriblement ancrée dans une réalité très contemporaine, et infiniment sociale (“Ode to the unknown Factory worker“ est un de ses derniers albums, et elle a enregistré un album intitulé “Dark Joan“ avec Steve Albini). Elle joue par ailleurs avec Lucked in Sound System (avec le poète ghanéen Kwame Write), dans le groupe de musique électronique expérimentale The Miz’Ries, et également sous le nom de Bl4ck Rainbow pour son travail de création sonore et d’art contemporain.
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Christine Zayed est une joueuse du Qanun et chanteuse acclamée dans le monde de la Musique Arabe Classique et Contemporaine. Née à Jérusalem, en Palestine, elle s’intéresse au chant dès son plus jeune âge mais ce n’est qu’à 13 ans qu’elle s’adonne au qanun en poursuivant des études au Conservatoire Edward Said de Ramallah. Christine a participé à de nombreux projets autour du monde et collabore en particulier avec les ensembles Tutti Serbia, Bandadriatica, Turab, Basel Zayed, Simon Shaheen, mais aussi Amman Orchestra et Turath (ESNCM ensemble oriental). Titulaire d’une licence de psychologie, elle décide de s’installer en France en 2013 dans l’espoir de poursuivre ses projets en tant que compositrice, et d’accroitre ses connaissances dans la pratique du
Maqam. Elle décroche son Master en Création Musicale à l’Université Paris VIII et décide de se tourner vers de nouveaux projets. Notamment, elle se lance dans la préparation d’un album sur les traces de son parcours, en combinant différentes influences sur des thèmes philosophiques, politiques et abstraits.
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Originaire de Tbilissi, Gorda est un ensemble vocal masculin fondé en 2016, issu de la tradition des polyphonies géorgiennes et du Grand Caucase, connues dans le monde entier comme patrimoine immatériel de l’humanité. Interprétant des morceaux issus de différentes régions de Géorgie (Guria, Imereti, Kakheti, Samegrelo), l’un des objectifs de l’ensemble est la transmission du répertoire folklorique aux générations futures et sa revitalisation. Mené par les frères Giorgi et Damiane Gordeladze, Gorda maîtrise également la plupart des instruments traditionnels géorgien, comme le Chuniri, le Panduri ou le Salamuri.
24 novembre à 19h
Rock Pop Electro*
Seefeel + Insides →
Perle méconnue d’ambient techno shoegaze, un disque unique en son genre qui leur permettra d’être signé sur le label Warp. Une signature qui aura une incidence sur leur musique, car elle deviendra de moins en moins abordable et de plus en plus électronique. La tentation d’employer le mot “culte” à tout bout de champ est trop grande lorsqu’il s’agit d’un groupe qui a fait un petit quelque chose dans les 90s, et qui revient 25 ans après sa sortie initiale en octobre 1993.
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Julian Tardo (crédité comme J.Serge Tardo) et Kirsty Yates de Cov-girl ont formé le duo basé à Brighton, Insides, à partir des cendres de leur ancien groupe Earwig. Sur les albums Euphoria (1993) et Clear Skin (1994), ils semblaient créer une toute nouvelle version de la pop. Leur musique était amniotique, décoiffante et vivante, avec des détails mélodiques irisés et des paroles qui transformaient les troubles et le traumatisme de l’amour en la plus honnête honnêteté dont vous étiez au courant depuis que vous avez entendu les Supremes. Insides vous défie avec leurs paroles, pas leur musique ! Les mots importaient autant que la musique, rendant la musique magique. La musique importait autant que les mots, rendant les mots magiques (TheQuietus).
30 novembre à 19h
rock
Mick Harvey – The Songs of Serge Gainsbourg →
Sa carrière débute en 1977 à Melbourne, au lycée où il créé avec son camarade Nick Cave, le groupe The Boys Next Door qui très rapidement prendra le nom de The Birthday Party! Le musicien et guitariste australien accompagnera jusqu’en 2009 son compatriote Nick en tant que « chef d’orchestre » de ses Bad Seeds. C’est désormais aux côtés de PJ Harvey qu’il arpente les scènes du monde entier depuis plusieurs années. En parallèle à cette activité de « premier couteau », le sieur Mick Harvey poursuit sa quête d’être la voix, en anglais, de notre Serge Gainsbourg national. 4 volumes auront ainsi été édités par le guitariste depuis quelques 20 ans. Le dernier opus « intoxicated women » confirme le talent de celui-ci en tant que traducteur des textes de l’homme à tête de choux. Ses versions lui confèrent également un statut à part, Mick Harvey incarne ainsi le rôle de gardien du temple tout en s’affirmant comme un interprète libre et aventureux. Toujours entouré des plus brillants musiciens de la planète pop, celui-ci re-visitera en très bonne compagnie les standards du grand Serge et certaines pépites plus confidentielles. Notons la présence à ses côtés de la chanteuse Xanthe Waite, du guitariste James Johnston (Gallon Drunk, PJ Harvey, Nick Cave, Lydia Lunch), du batteur Toby Dammit (Iggy Pop, Swans, Nick Cave…) et du bassiste Yoyo Röhm (Fatal Shore…). Quatre violonistes viendront également compléter ce quintet de luxe…