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Roger Stanislas Tohon est à l'origine du « tchink système », une version revue, corrigée et électrifiée du « tchinkounmey », un rythme du Centre du Bénin modernisé par Anatole Alokpon dans les années 1970-1970. En 1978, il découvre dans la région des collines Savalou les percussions à base d'eau, une musique sacrée appellée « Tchinkoumé » qui servait à chasser les mauvais sorts après un décès. Avec le temps, elle se transforme en musique de réjouissance populaire. Il crée alors le tchink system, orchestration à base d'instruments occidentaux (percussions aquatiques et gota raclée et frappée à l'aide d'un gros chiffon en forme d'éventail).

Sa voix puissante, sa taille imposante, sa coiffure extravagante, son style électrique rendent compte de sa forte attache aux rythmes vaudou. En 1991, il triomphe avec « Zémidjan », un hommage au taxi-moto de Cotonou et à la débrouillardise. En 2003, Résurrection offre de nouvelles sonorités : influencé par les riffs de guitare à la Santana et le sax de Manu Dibango, l'album est également marqué par le rap et le raggamuffin. À sa sortie de l'hôpital après une longue maladie, il crée une fondation d'assistance aux artistes en difficulté sanitaires dont les principales recettes sont générées par les concerts des artistes béninois. Il contribue également la même année à la création du SNAMB (Syndicat National des Artistes Musiciens du Bénin. TV5 lui consacre un documentaire de 90 minutes. En 2004, Stanislas Tohon lance son 27ème album Non à la violence, qui dénonce les violences au Bénin et en Afriques et qui est composé de plus de sept titres dont quelques remix des chansons de l'album précédent Résurrection.

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