Iona Kewney, contorsionniste et danseuse d’origine écossaise, tourne différents solos dans le monde entier depuis une quinzaine d’années. Elle a aussi été interprète chez Alain Platel et Wim Vandekeybus. Joseph Quimby, écossais lui aussi, est musicien et chanteur.

Danse et musique sont chez eux un appel à la prise de risque. Leur monde puissant met la chair à l’épreuve des sons, et pousse les gestes vers les extrêmes. Contours féminins ou étrange animal, la danseuse suit sa voie, en tension, comme suspendue sur le fil de cet étrange poème vivant que la musique fait vibrer de tous ses éclats.

Un monde de corps, avec ses chocs perpétuels, qui enragent et s’engagent dans de fougueuses batailles, parfois désarmantes. Ils invitent à méditer sur l’ordre et le désordre du vivant.
Découverts il y a trois ans, il était impossible de ne pas rêver à des retrouvailles. Pour cette première soirée, ce sera chose faite, et l’on ne peut que s’en réjouir d’avance.