Anna Gaïotti est performeuse chorégraphe et poète. Issue des arts visuels et de la mode, elle développe un travail de erformance suite à sa rencontre avec Antonia Baehr en 2006.
Sa recherche sur l’engagement du corps et l’écriture, et les arts martiaux l’amène progressivement à la danse, à l’improvisation et la composition en temps réel desquels elle développe ses propres outils chorégraphiques. Elle développe un univers visuel et un jeu performatif clownesque qui cherche à bousculer les canons rotiques charnels et dissoudre les genres. Elle joue d’une langue
crue, musicale bruitiste, du travestissement.

En 2009, elle est diplômée de l’ENSBA de Paris. En 2011-2013, elle intègre ESSAIS, formation et master du CNDC d’Angers (dirigé par Emmanuelle Huynh). En 2012, une bourse de mobilité lui est attribuée pour partir rencontrer et travailler auprès du collectif Every House Has a Door (Goat Island) à Chicago, et de la chorégraphe DD Dorvillier à New-York. En 2014 elle reçoit la bourse Longlife Burning et participe à Danceweb du festival Impulstanz à Vienne. Elle est soutenue par les Pépinières européennes à deux reprises en 2014.
Elle co-organise le festival INDIGO DANCE de la Summer University à PAF, ainsi que des laboratoires intensifs en milieu naturel pour le travail de la performance, et une réflexion sur l’écologie des sens lié à l’improvisation.
Elle travaille auprès de Mark Tomkins (Le Printemps 2015, Bambi 2017), Véronique Aubouy; elle performe et collabore avec Joël Andrianomearisoa, André S. Labarthe, Jean-Marc Chapoulie,
Amélie Giacomini & Laura Sellies, Jason Van Gulick, Sébastian Rivas, Paolo Vignaroli, Sarah Blum, Yann Joussein.
Sa poésie est publiée chez l’Échappée Belle édition.
Pour la Ménagerie de Verre